Tout nouveau roman commence par un déclic qui survient à l'occasion d'une lecture, d'un article de presse, d'un reportage vu à la télévision et mon imagination se met en marche. Je rédige (sur mon portable) la séquence clé et je commence à réfléchir à la construction du récit autour de celle-ci. Le début du roman apparait alors à mon esprit et le reste se constitue ensuite au fil de l'écriture.
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Je décris chaque paragraphe comme si je voyais une séquence de film se dérouler dans ma tête: le décor, personnages, l'action en cours. Puis les dialogues apparaissent. Je fais en sorte que la fin du paragraphe introduise un élément nouveau, relançant ainsi l'intrigue et incitant le lecteur à poursuivre.
Je crois réussir de la sorte à relancer l'intérêt, car un certain nombre de personnes m'ont indiqué ne pas avoir pu s'extraire du livre et l'ont lu d'un seul trait.
Je m'efforce de varier à chaque fois les thèmes traités et les lieux où l'action se déroule. Afin de rendre le récit crédible, je fais appel à mon vécu et aussi largement aux informations que je recueille sur Internet. À titre d'exemple dans Disparitions, une scène se déroule dans le Soda Café du Kulturbrauerei (centre culturel) à Berlin. Cet établissement, je l'ai visité et sa description donnée dans le roman est conforme à la réalité.
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